Hempotéka - 04.02.23

Pourquoi est-ce que je n’arrive pas à contrôler mes émotions ? Comprendre ce qu’est la dysrégulation émotionnelle.

Vous connaissez sûrement autour de vous des personnes qui ont vraiment beaucoup de mal à contrôler leurs sentiments et leurs réactions émotionnelles ? Vous vous y reconnaissez peut-être vous-même ? Plus que le stress et l’anxiété, on aime s’intéresser et partager avec vous nos trouvailles sur différents sujets liés au bien-être et à l’amour de soi. Aujourd’hui, on vous parle de dysrégulation émotionnelle, un concept qui fait écho à l’incapacité d’un individu à réguler ses émotions. Notamment quand celles-ci sont perçues comme intenses et douloureuses.

On vous rassure tout de suite, la dysrégulation émotionnelle est bien plus répandue qu’on ne le croit, et surtout elle est tout à fait surmontable. C’est une réponse et une réaction humaine, mais hypersensibilisée, au stress qui a été le plus souvent déterminé par les événements de notre enfance – un peu comme la majorité de nos réactions et mécanismes psychiques.
La dysrégulation fait écho à l’auto-régulation, qui indique la capacité d’un individu à contrôler ses émotions malgré l’adversité et/ou la douleur ressentie.

Sommaire : 
1. Qu’est-ce que la dysrégulation émotionnelle ?
2. Comment reconnaitre les symptômes d’une dysrégulation émotionnelle ?
3. Est-ce que la dysrégulation émotionnelle rime avec troubles de la personnalité ou pathologies graves ?

1. Qu’est-ce que la dysrégulation émotionnelle ? 

La dysrégulation émotionnelle est un terme utilisé en santé mentale pour désigner la difficulté d’une personne à gérer ses émotions, notamment lors d’un évènement considéré et vécu comme intense ou douloureux. Une réaction dysrégulée réfère donc à une certaine disproportion de la réponse émotionnelle face à la situation.
Une fois troublée par un événement bouleversant, la personne adopte un comportement excessif ou extrême et prendre en général des heures à se calmer et à retrouver son état « normal ». On pourrait avoir tendance à parler de sauts d’humeurs, mais c’est un peu plus complexe que ça.

La dysrégulation émotionnelle peut être vécue à différents niveaux d’intensité, en fonction des personnes et des situations. Les personnes dysrégulées sont souvent perçues par leur entourage comme étant :
- Colériques
- Impulsives
- Passives-agressives
- Autodestructrices
- Qui se complaisent dans les situations de conflits et de chaos
- Dépressives (pleure, cris, hurlements incontrôlés)

Pour vulgariser et faire simple, une personne dysrégulée est une personne qui durant son enfance à dû faire face seule à des événements plus au moins chaotiques, de manière fréquente et prolongée.
Un enfant - et ceci est exacerbé pour un nourrisson, est incapable de se réguler seul. Devant l’adversité, son cerveau développera des systèmes de réactions hypersensibilisés aux situations de stress, résultant à l’âge adulte en une dysrégulation émotionnelle ou le développement de pathologies plus graves. La gravité et l’intensité de la dysrégulation dépendent de celle des événements de l’enfance.

Que se passe-t-il dans le cerveau d’une personne émotionnellement dysrégulée ? 

Ce qu’il faut savoir, c’est que ces comportements sont totalement incontrôlés et souvent regrettés, transformant le chaos en culpabilité et en repli sur soi. Aggravant donc la situation.

Le cerveau d’une personne dysrégulée a été construit et façonné de manière à développer des réponses immédiates et presque primitives au stress. Le stress est une réaction humaine face à la peur. Il faut savoir que la peur et le stress sont d’abord traités par notre tronc cérébral, la partie de notre cerveau qui agit sans réfléchir (qui nous permet de respirer, faire battre notre cœur, etc.).
Si l’événement est perçu comme intense, le cerveau sera incapable d’accéder au cortex, partie « pensante » de notre cerveau (qui régit la mémoire, la motricité, etc.).
Quand une personne dysrégulée fait face à une situation de stress, elle perd toutes ses capacités à réfléchir de manière fonctionnelle et logique – ses capacités à faire appel au cortex. La réaction qui suit est une réponse plus au moins inconsciente, primitive, de défense. La personne est donc incapable de s’auto-raisonner, d’être raisonner ou de se calmer.

Notre capacité à nous réguler joue un rôle crucial dans notre bonheur, notre relation aux autres, à soi et dans la façon dont nous réagissions aux événements de la vie en général.

Voici un exemple plus concret et assez répandu d’un comportement qui pourrait résulter dans dysrégulation de l’enfant :
Un parent fatigué, stressé, épuisé et surmené aura forcément du mal à subvenir aux besoins de son enfant. En psychologie, on considérera que le parent aura du mal à réguler son enfant de manière consistante et prévisible.
Quand un enfant a faim, froid, ou peur et que le parent dépassé (par le travail, par les autres membres de la famille, etc.) ne s’occupe pas de lui immédiatement et que cette situation perdure dans le temps, se manifeste de manière imprévisible et inconstante, le cerveau de l’enfant activera une réponse au stress inconsciente et sensibilisée.
C’est une manière de s’aider et de s’auto-protéger. À long terme, même si la situation stressante est passée, les connexions neuronales et systèmes cérébraux eux perdurent. L’enfant devient alors plus vulnérable que résilient.

ATTENTION – il ne s’agit absolument pas de culpabiliser les parents. Ceci est un exemple concret pour vous permettre de mieux comprendre nos propos. Ce n’est pas parce qu’un soir, vous manquez d’énergie ou d’envie pour jouer avec votre enfant qu’il sera forcément dysrégulé émotionnellement. Ce sera le cas, uniquement si cette situation est persistante et régulière. À noter également qu’un nourrisson en sera toujours plus affecté qu’un enfant pré-adolescent, la petite enfance est un moment critique du développement neuronal.

Bonnes ou mauvaises les expériences de l’enfance impactent les mécanismes neuronaux et cérébraux à vie. Un de nos auteurs préféré est le Dr. Bruce Perry, psychiatre américain, il est l’un des chercheurs principaux de la Child Trauma Academy de Houston. Ses travaux en psychiatrie et sciences du comportement ont permis de mettre en lumière nombreuses explications et méthodes d’aide aux personnes dysrégulées. Son approche est entièrement basée et développée sur les neurosciences. 
Il a récemment publié un livre avec Oprah Winfrey, « Que vous-est-il arrivé ? ». On le conseil à tout le monde. C’est une mine d’or pour comprendre la dysrégulation comportementale, mais aussi et surtout pour apprendre à mieux se connaitre, comprendre ce qui vous est arrivée 😊 parce qu'il nous est tous arrivé quelque chose...

2. Comment reconnaitre les symptômes d’une dysrégulation émotionnelle ? 

Le processus de développement de la régulation émotionnelle peut être entravé par différents facteurs :
- Traumatismes de l’enfance (la perte d’un parent, l’abandon, les violences et abus)
- Différences dans la structure neuronale du cerveau (autisme, trisomie, etc.)
- Manque d’attachement sécurisant avec des figures parentales
- Parents contrôlants et punitifs
- Parents invalidants (ex. « tu ne peux pas jouer au foot, car tu es une fille »)

Lorsqu’une personne a grandi et évolué dans l’un de ses environnements, il est fort probable qu’elle développe une dysrégulation émotionnelle. De manière générale, celle-ci va s’exprimer par une impossibilité de se contrôler, une excessivité dans la réaction et les paroles. Le plus souvent, la personne est également incapable de se calmer ou redirigé son attention vers quelque chose de positif ou de plus relaxant. La crise peut durer des heures, rarement plus d’une journée. L’impulsivité est également un trait de caractère typique des personnes concernées. 

Le symptôme le plus accablant d’une personne en dysrégulation émotionnelle reste la culpabilité. Elles ont souvent du mal à comprendre pourquoi elles se comportent ainsi, cela provoque un profond sentiment de honte et d’invalidation qui peut s’avérer psychologiquement très nocif sur le moyen/long terme. Les personnes souffrant de dysrégulation présentent également des difficultés à identifier les émotions vécues et ressenties. C’est-à-dire qu’elles ont du mal à les décrire, une fois calmées, elles reconnaissent bien l’excessivité de leur réaction mais ont du mal à savoir si c’était de la peur, de la colère ou de la tristesse. Elles sont également, souvent incapables d’expliquer pourquoi.

Pour qu’une émotion existe
il suffit qu’elle soit ressentie 

L’incapacité a contrôlé ses émotions à un direct impact sur la qualité de vie d'un individu. Voici quelques-unes des effets et conséquences négatives :
- Insomnie et troubles du sommeil
- Réticence au changement
- Hostilité sociale, et générale
- Pessimisme et négativité
- Fréquents conflits inutiles
- Détérioration des relations sociales (familiale, amoureuses, amicales, parfois même professionnel)
- Incapacité à s’engager pleinement et sainement dans une relation amoureuse
- Incapacité à faire durer une relation amoureuse
- Incapacité à entretenir des relations saines et stables
- Anxiété et dépression, isolement
 - Sentiment de rejet et d’inadéquation
- Automutilation, voire pensées suicidaires (pour les cas les plus extrêmes)

Si autour de vous une personne présente l’ensemble de ces symptômes, il est extrêmement important de ne pas discréditer son ressenti - notamment lors d’une crise. Pour qu’une émotion existe, il suffit qu’elle soit ressentie. Il est donc contre-productif de nier les émotions des autres ou les vôtres.

La douleur et l’intensité sont réelles, elles sont vécues et ressenties comme tel. Ce qu’il faut c’est aider à comprendre quelles situations engendrent une réaction dysrégulée, pourquoi elle l’engendre, pour apprendre à la contrôler. Avec le temps et de la pratique, la personne sera en capacité de développer de nouveaux schémas et systèmes neuronaux qui permettront des réponses de plus en plus adaptées.

3. Est-ce que la dysrégulation émotionnelle rime avec troubles de la personnalité ou pathologies graves ? 

Pas forcément, mais elle est une des caractéristique clé du Trouble de la Personnalité Borderline ou Limite (TPB, TBL). La dysrégulation émotionnelle peut également se manifester dans le cas d’autres pathologies comme la bipolarité, les troubles de stress post-traumatique, les troubles anxieux, etc.

La différence est souvent déterminée par diagnostic médical et psycho-pathologique. Mais on peut quand même se rendre compte de certains aspects qui différencient la dysrégulation émotionnelle d’une réelle pathologie. Par exemple, en plus d’une incapacité au contrôle des émotions, une personne atteinte de TPB-TPL va présenter des symptômes qui vont jusqu’à l’instabilité de l’image de soi et la relation interpersonnelle. Elle sera également souvent incapable de reconnaitre ses excès et continuera de penser, d’affirmer son bon droit.

Une personne dysrégulée a tout à fait capable de reconnaitre, post-crise, une perte de contrôle émotionnel, et sera donc plus en capacité de modifier ces comportements même sans aide ou thérapie. Les personnes dysrégulées présentent un comportement plus au moins normal, avec des pics et des moments de crises généralement induits par un événement précis. C’est leurs réponses et réactions à certaines situations données qui sont dysrégulées.

P.S : cet article ne prétend pas couvrir l’ensemble des symptômes ou raisons d’une dysrégulation. On a humblement essayé d’introduire une explication simple au concept. N’hésitez pas à effectuer vos recherches plus approfondies et à consulter un professionnel de la santé si le besoin se fait sentir.

Hempotéka - 04.02.23

Pourquoi est-ce que je n’arrive pas à contrôler mes émotions ? Comprendre ce qu’est la dysrégulation émotionnelle.

Vous connaissez sûrement autour de vous des personnes qui ont vraiment beaucoup de mal à contrôler leurs sentiments et leurs réactions émotionnelles ? Vous vous y reconnaissez peut-être vous-même ? Plus que le stress et l’anxiété, on aime s’intéresser et partager avec vous nos trouvailles sur différents sujets liés au bien-être et à l’amour de soi. Aujourd’hui, on vous parle de dysrégulation émotionnelle, un concept qui fait écho à l’incapacité d’un individu à réguler ses émotions. Notamment quand celles-ci sont perçues comme intenses et douloureuses.

On vous rassure tout de suite, la dysrégulation émotionnelle est bien plus répandue qu’on ne le croit, et surtout elle est tout à fait surmontable. C’est une réponse et une réaction humaine, mais hypersensibilisée, au stress qui a été le plus souvent déterminé par les événements de notre enfance – un peu comme la majorité de nos réactions et mécanismes psychiques.
La dysrégulation fait écho à l’auto-régulation, qui indique la capacité d’un individu à contrôler ses émotions malgré l’adversité et/ou la douleur ressentie.

Sommaire : 
1. Qu’est-ce que la dysrégulation émotionnelle ?
2. Comment reconnaitre les symptômes d’une dysrégulation émotionnelle ?
3. Est-ce que la dysrégulation émotionnelle rime avec troubles de la personnalité ou pathologies graves ?

1. Qu’est-ce que la dysrégulation émotionnelle ? 

La dysrégulation émotionnelle est un terme utilisé en santé mentale pour désigner la difficulté d’une personne à gérer ses émotions, notamment lors d’un évènement considéré et vécu comme intense ou douloureux. Une réaction dysrégulée réfère donc à une certaine disproportion de la réponse émotionnelle face à la situation.
Une fois troublée par un événement bouleversant, la personne adopte un comportement excessif ou extrême et prendre en général des heures à se calmer et à retrouver son état « normal ». On pourrait avoir tendance à parler de sauts d’humeurs, mais c’est un peu plus complexe que ça.

La dysrégulation émotionnelle peut être vécue à différents niveaux d’intensité, en fonction des personnes et des situations. Les personnes dysrégulées sont souvent perçues par leur entourage comme étant :
- Colériques
- Impulsives
- Passives-agressives
- Autodestructrices
- Qui se complaisent dans les situations de conflits et de chaos
- Dépressives (pleure, cris, hurlements incontrôlés)

Pour vulgariser et faire simple, une personne dysrégulée est une personne qui durant son enfance à dû faire face seule à des événements plus au moins chaotiques, de manière fréquente et prolongée.
Un enfant - et ceci est exacerbé pour un nourrisson, est incapable de se réguler seul. Devant l’adversité, son cerveau développera des systèmes de réactions hypersensibilisés aux situations de stress, résultant à l’âge adulte en une dysrégulation émotionnelle ou le développement de pathologies plus graves. La gravité et l’intensité de la dysrégulation dépendent de celle des événements de l’enfance.

Que se passe-t-il dans le cerveau d’une personne émotionnellement dysrégulée ? 

Ce qu’il faut savoir, c’est que ces comportements sont totalement incontrôlés et souvent regrettés, transformant le chaos en culpabilité et en repli sur soi. Aggravant donc la situation.

Le cerveau d’une personne dysrégulée a été construit et façonné de manière à développer des réponses immédiates et presque primitives au stress. Le stress est une réaction humaine face à la peur. Il faut savoir que la peur et le stress sont d’abord traités par notre tronc cérébral, la partie de notre cerveau qui agit sans réfléchir (qui nous permet de respirer, faire battre notre cœur, etc.).
Si l’événement est perçu comme intense, le cerveau sera incapable d’accéder au cortex, partie « pensante » de notre cerveau (qui régit la mémoire, la motricité, etc.).
Quand une personne dysrégulée fait face à une situation de stress, elle perd toutes ses capacités à réfléchir de manière fonctionnelle et logique – ses capacités à faire appel au cortex. La réaction qui suit est une réponse plus au moins inconsciente, primitive, de défense. La personne est donc incapable de s’auto-raisonner, d’être raisonner ou de se calmer.

Notre capacité à nous réguler joue un rôle crucial dans notre bonheur, notre relation aux autres, à soi et dans la façon dont nous réagissions aux événements de la vie en général.

Voici un exemple plus concret et assez répandu d’un comportement qui pourrait résulter dans dysrégulation de l’enfant :
Un parent fatigué, stressé, épuisé et surmené aura forcément du mal à subvenir aux besoins de son enfant. En psychologie, on considérera que le parent aura du mal à réguler son enfant de manière consistante et prévisible.
Quand un enfant a faim, froid, ou peur et que le parent dépassé (par le travail, par les autres membres de la famille, etc.) ne s’occupe pas de lui immédiatement et que cette situation perdure dans le temps, se manifeste de manière imprévisible et inconstante, le cerveau de l’enfant activera une réponse au stress inconsciente et sensibilisée.
C’est une manière de s’aider et de s’auto-protéger. À long terme, même si la situation stressante est passée, les connexions neuronales et systèmes cérébraux eux perdurent. L’enfant devient alors plus vulnérable que résilient.

ATTENTION – il ne s’agit absolument pas de culpabiliser les parents. Ceci est un exemple concret pour vous permettre de mieux comprendre nos propos. Ce n’est pas parce qu’un soir, vous manquez d’énergie ou d’envie pour jouer avec votre enfant qu’il sera forcément dysrégulé émotionnellement. Ce sera le cas, uniquement si cette situation est persistante et régulière. À noter également qu’un nourrisson en sera toujours plus affecté qu’un enfant pré-adolescent, la petite enfance est un moment critique du développement neuronal.

Bonnes ou mauvaises les expériences de l’enfance impactent les mécanismes neuronaux et cérébraux à vie. Un de nos auteurs préféré est le Dr. Bruce Perry, psychiatre américain, il est l’un des chercheurs principaux de la Child Trauma Academy de Houston. Ses travaux en psychiatrie et sciences du comportement ont permis de mettre en lumière nombreuses explications et méthodes d’aide aux personnes dysrégulées. Son approche est entièrement basée et développée sur les neurosciences. 
Il a récemment publié un livre avec Oprah Winfrey, « Que vous-est-il arrivé ? ». On le conseil à tout le monde. C’est une mine d’or pour comprendre la dysrégulation comportementale, mais aussi et surtout pour apprendre à mieux se connaitre, comprendre ce qui vous est arrivée 😊 parce qu'il nous est tous arrivé quelque chose...

2. Comment reconnaitre les symptômes d’une dysrégulation émotionnelle ? 

Le processus de développement de la régulation émotionnelle peut être entravé par différents facteurs :
- Traumatismes de l’enfance (la perte d’un parent, l’abandon, les violences et abus)
- Différences dans la structure neuronale du cerveau (autisme, trisomie, etc.)
- Manque d’attachement sécurisant avec des figures parentales
- Parents contrôlants et punitifs
- Parents invalidants (ex. « tu ne peux pas jouer au foot, car tu es une fille »)

Lorsqu’une personne a grandi et évolué dans l’un de ses environnements, il est fort probable qu’elle développe une dysrégulation émotionnelle. De manière générale, celle-ci va s’exprimer par une impossibilité de se contrôler, une excessivité dans la réaction et les paroles. Le plus souvent, la personne est également incapable de se calmer ou redirigé son attention vers quelque chose de positif ou de plus relaxant. La crise peut durer des heures, rarement plus d’une journée. L’impulsivité est également un trait de caractère typique des personnes concernées. 

Le symptôme le plus accablant d’une personne en dysrégulation émotionnelle reste la culpabilité. Elles ont souvent du mal à comprendre pourquoi elles se comportent ainsi, cela provoque un profond sentiment de honte et d’invalidation qui peut s’avérer psychologiquement très nocif sur le moyen/long terme. Les personnes souffrant de dysrégulation présentent également des difficultés à identifier les émotions vécues et ressenties. C’est-à-dire qu’elles ont du mal à les décrire, une fois calmées, elles reconnaissent bien l’excessivité de leur réaction mais ont du mal à savoir si c’était de la peur, de la colère ou de la tristesse. Elles sont également, souvent incapables d’expliquer pourquoi.

Pour qu’une émotion existe
il suffit qu’elle soit ressentie

L’incapacité a contrôlé ses émotions à un direct impact sur la qualité de vie d'un individu. Voici quelques-unes des effets et conséquences négatives :
- Insomnie et troubles du sommeil
- Réticence au changement
- Hostilité sociale, et générale
- Pessimisme et négativité
- Fréquents conflits inutiles
- Détérioration des relations sociales (familiale, amoureuses, amicales, parfois même professionnel)
- Incapacité à s’engager pleinement et sainement dans une relation amoureuse
- Incapacité à faire durer une relation amoureuse
- Incapacité à entretenir des relations saines et stables
- Anxiété et dépression, isolement
 - Sentiment de rejet et d’inadéquation
- Automutilation, voire pensées suicidaires (pour les cas les plus extrêmes)

Si autour de vous une personne présente l’ensemble de ces symptômes, il est extrêmement important de ne pas discréditer son ressenti - notamment lors d’une crise. Pour qu’une émotion existe, il suffit qu’elle soit ressentie. Il est donc contre-productif de nier les émotions des autres ou les vôtres.

La douleur et l’intensité sont réelles, elles sont vécues et ressenties comme tel. Ce qu’il faut c’est aider à comprendre quelles situations engendrent une réaction dysrégulée, pourquoi elle l’engendre, pour apprendre à la contrôler. Avec le temps et de la pratique, la personne sera en capacité de développer de nouveaux schémas et systèmes neuronaux qui permettront des réponses de plus en plus adaptées.

3. Est-ce que la dysrégulation émotionnelle rime avec troubles de la personnalité ou pathologies graves ? 

Pas forcément, mais elle est une des caractéristique clé du Trouble de la Personnalité Borderline ou Limite (TPB, TBL). La dysrégulation émotionnelle peut également se manifester dans le cas d’autres pathologies comme la bipolarité, les troubles de stress post-traumatique, les troubles anxieux, etc.

La différence est souvent déterminée par diagnostic médical et psycho-pathologique. Mais on peut quand même se rendre compte de certains aspects qui différencient la dysrégulation émotionnelle d’une réelle pathologie. Par exemple, en plus d’une incapacité au contrôle des émotions, une personne atteinte de TPB-TPL va présenter des symptômes qui vont jusqu’à l’instabilité de l’image de soi et la relation interpersonnelle. Elle sera également souvent incapable de reconnaitre ses excès et continuera de penser, d’affirmer son bon droit.

Une personne dysrégulée a tout à fait capable de reconnaitre, post-crise, une perte de contrôle émotionnel, et sera donc plus en capacité de modifier ces comportements même sans aide ou thérapie. Les personnes dysrégulées présentent un comportement plus au moins normal, avec des pics et des moments de crises généralement induits par un événement précis. C’est leurs réponses et réactions à certaines situations données qui sont dysrégulées.

P.S : cet article ne prétend pas couvrir l’ensemble des symptômes ou raisons d’une dysrégulation. On a humblement essayé d’introduire une explication simple au concept. N’hésitez pas à effectuer vos recherches plus approfondies et à consulter un professionnel de la santé si le besoin se fait sentir.

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