Hempotéka - 26.12.22
Pourquoi se sent-on anxieux et stressé
pendant la période des fêtes ?
On aurait tendance à croire que les périodes des fêtes de fin d’année sont pour tous un moment de réjouissance, de rassemblement et de joie. Toutefois, pour certains d’entre nous, cette période peut également être synonyme de stress, d’anxiété, de déception, de solitude, et de déprime. Les stéréotypes et la pression du tout parfait qui entourent les fêtes de fin d’année peuvent augmenter la vulnérabilité de certains d’entre-nous.

De manière générale, les fêtes de fin d’année induisent beaucoup de pression et nous demande un certain niveau d’engagement, car on a souvent envie de faire plaisir et de trop en faire. De plus, l’augmentation des dépenses, les achats de cadeaux et les réunions familiales deviennent une source de stress et d’anxiété supplémentaire – un phénomène encore plus exacerbé au vu du contexte économique et politique actuel (inflation, guerre en Ukraine… etc.).
Différentes raisons peuvent nous pousser à bout durant les fêtes : dépression saisonnière, la course au Noël parfait, la solitude, et la nostalgie de l’enfance.
Sommaire :
1. Dépression saisonnière.
2. L’illusion du « Noël parfait ».
3. Solitude et isolement social.
4. La nostalgie de l’enfance.
5. La natalophobie.
1. Dépression saisonnière.
Également appelée trouble affectif saisonnier, elle est généralement liée au manque de lumière naturelle. Elle survient chaque année vers la fin de l’automne et peut durer jusqu’au printemps. Les journées écourtées, la faible luminosité et le froid nous poussent dans nos retranchements et nous induisent dans un état de stress constant. Les symptômes ressemblent à ceux d’une dépression classique : tristesse, sauts d’humeur, irritabilité, perte d’intérêt et de motivation, fatigue intense, troubles du sommeil, et perte ou gain de poids selon les cas.
La dépression saisonnière n’est pas une conséquence directe du stress des fêtes de fin d’année, mais elle est si vécue un terrain favorable à une exacerbation du sentiment d’angoisse et de stress de cette période.
Il existe de nombreuse façon de contrer, prévenir et guérir de cette forme de dépression, comme la luminothérapie. C’est en étudiant les effets de la lumière sur nos organismes que les scientifiques ont pu comprendre son impact sur le fonctionnement de notre horloge biologique interne et de la régulation de nos humeurs. En effet, la lumière joue un rôle d’une grande importance dans la régulation de plusieurs fonctions de notre organisme comme les cycles d’éveil et de sommeil, mais aussi la sécrétion de diverses hormones selon le moment de la journée ou de la nuit. Une des hormones impactées est la sérotonine, aussi appelée hormone du bonheur. Elle régule l’humeur et contrôle la production de mélatonine dont la fonction principale est de donner des repères temporels à notre corps. La mélatonine est inhibée le jour et stimulée durant la nuit, c’est pourquoi elle est essentielle à régulation de notre sommeil. Le manque de lumière peut causer un dérèglement hormonal qui suffirait à lui seul à entraîner une fatigue chronique ainsi qu’une dépression saisonnière.
Comprendre les degrés de luminosité en fonction des saisons.
Le lux est l’unité de mesure de la luminosité. Voici quelques repères qui permettent de mieux comprendre les différences d’expositions de nos organismes à la lumière naturelle en fonction des saisons, ou de l’environnement :
- Journée ensoleillée d’été : de 50 000 à 130 000 lux
- Journée ensoleillée d’hiver : de 2 000 à 20 000 lux
- À l’intérieur d’une maison : de 100 à 500 lux
- Dans un bureau lumineux : de 400 à 1 000 lux
Durant l’hiver, essayez le plus possible de continuer à vous exposer à la lumière naturelle et de travailler près dans une pièce lumineuses ou près d’une fenêtre. Vous n’en serez que plus heureux 😊!
Si les symptômes de la dépression saisonnière s’installent et ne ressemble plus à de petits moments de blues, n’hésitez pas à consulter un médecin. Il existe des traitements adaptés.
2. L’illusion du « Noël parfait ».
On peut tous s’accorder à dire que la période de Noël représente le paroxysme de la société de consommation, de l’abondance et de la caricature du diner de famille parfait.
Films, émissions, boutiques, réseaux sociaux, vitrines, grands magasins… partout où l’on va on est constamment exposé à cette image du Noël parfait où tout n’est que bonheur et amour. Et c’est justement bien ça problème… cette période est souvent trop fantasmée, on imagine quelque chose de féerique et grandiose quand la réalité est tout autre.
Les fêtes de fin d’année sont une injonction au bonheur, à l’amour, aux débordements d’activités sociales, de projets, de diners, de soirées, de rires et de bien vivre. C’est un comportement qui est subtilement imposé et attendu de tous, comme une surenchère à qui sera le plus entouré et le plus occupé. Pour certains, ces obligations sociales sont une réelle contrainte et une norme sociale difficile à supporter. D’autant plus que cette pression sociale s’accompagne souvent d’une frustration liée à la rapidité à laquelle passe le mois de décembre. L’objet du fantasme est rapidement vécu et perdu et s’installe alors un sentiment de retour à « une réalité décevante ».
Il est important de garder les pieds sur terre, de se projeter dans la vraie vie et de ne pas se fixer des objectifs intenables pour éviter le sentiment de déception et d’insatisfaction souvent ressentis post-fêtes. L’essentiel durant Noël, c’est de profiter d’un moment pour créer du lien, des souvenirs et de bons moments avec ceux que vous aimez – un point c’est tout !
Ne rien faire à Noël ou pour le réveillon renvoie une fausse image de détresse sociale…
3. Solitude et isolement social.
La honte suprême de cette première moitié de siècle est la solitude. La pression sociale nous encourage à ne pas rester seuls, et quel affront que de l’être un soir de réveillon de Noël ou de Saint-Sylvestre !
À cette période, se balade dans l’air un sentiment d’obligation de faire quelque chose. Ne rien faire et rester chez soi renvoient une image réellement négative associée à une certaine forme de détresse sociale. C’est assez surprenant, parce que les autres soirs de l’année, cela n’a rien de problématique et est même perçu parfois comme bénéfique.
Cette peur du jugement de l’autre est bien évidemment exacerbée par notre propre jugement au travers des réseaux sociaux et de l’exposition au « bonheur des autres ». Cette course à finir la fin d’année en apogée est une réelle source d’angoisse, de perte de confiance et d’isolement.
Cette incapacité à affronter la solitude n’est pas nouvelle mais grandissante. Nous vivons une période très anxiogène, que l’idée de la traverser seul nous est impensable.

4. La nostalgie de l’enfance.
Lorsque l’on atteint l’âge adulte, pour la majorité d’entre nous, la féérie et la magie qui entourent la période des fêtes disparait, et il nous est presque impossible de la retrouver. Nos cerveaux d’adultes, trop lucides se rendent compte que finalement il n’y a rien de bien magique et que pour que ce moment soit remarquable pour nous et nos proches, il faut y mettre un peu d’effort.
Une fois adulte, on peut être pris d’une certaine forme de nostalgie qui induit un sentiment de tristesse quand l’innocence et la naïveté de notre enfance vient à manquer.
5. La natalophobie.
Terme scientifique récemment introduit pour définir la peur irrationnelle et disproportionnée des fêtes de Noël et tout ce qui de proche ou de loin concerne cette période : les cadeaux, les décorations, les repas et diners familiaux ou festifs, etc.).
Plus que d’une période de stress ou de coup de blues, la natalophobie est une réelle pathologie qui induit de lourds symptômes comme des crises d’angoisse, maux de ventre, nausées, palpitation, diarrhée, etc.
C’est un cas bien évidemment extrême et qui touche une minorité de personnes, mais ça reste également une raison qui explique l’angoisse de certains face à cette période.
Pour éviter ce stress, il nous semble bon de finir par vous rappeler que les fêtes de fin d’année, c’est chaque année et c’est toujours la même chose, donc finalement rien qui ne vous est pas familier. Essayez de dresser une liste de vos angoisses et des situations qui vous mettent en inconfort, puis essayez cette année de simplement les éviter.
Les fêtes sont également un moment pour vous faire plaisir, ne l’oubliez pas !
Hempotéka - 26.12.22
Pourquoi se sent-on anxieux et stressé
pendant la période des fêtes ?
On aurait tendance à croire que les périodes des fêtes de fin d’année sont pour tous un moment de réjouissance, de rassemblement et de joie. Toutefois, pour certains d’entre nous, cette période peut également être synonyme de stress, d’anxiété, de déception, de solitude, et de déprime. Les stéréotypes et la pression du tout parfait qui entourent les fêtes de fin d’année peuvent augmenter la vulnérabilité de certains d’entre-nous.

De manière générale, les fêtes de fin d’année induisent beaucoup de pression et nous demande un certain niveau d’engagement, car on a souvent envie de faire plaisir et de trop en faire. De plus, l’augmentation des dépenses, les achats de cadeaux et les réunions familiales deviennent une source de stress et d’anxiété supplémentaire – un phénomène encore plus exacerbé au vu du contexte économique et politique actuel (inflation, guerre en Ukraine… etc.).
Différentes raisons peuvent nous pousser à bout durant les fêtes : dépression saisonnière, la course au Noël parfait, la solitude, et la nostalgie de l’enfance.
Sommaire :
1. Dépression saisonnière.
2. L’illusion du « Noël parfait ».
3. Solitude et isolement social.
4. La nostalgie de l’enfance.
5. La natalophobie.
1. Dépression saisonnière.
Également appelée trouble affectif saisonnier, elle est généralement liée au manque de lumière naturelle. Elle survient chaque année vers la fin de l’automne et peut durer jusqu’au printemps. Les journées écourtées, la faible luminosité et le froid nous poussent dans nos retranchements et nous induisent dans un état de stress constant. Les symptômes ressemblent à ceux d’une dépression classique : tristesse, sauts d’humeur, irritabilité, perte d’intérêt et de motivation, fatigue intense, troubles du sommeil, et perte ou gain de poids selon les cas.
La dépression saisonnière n’est pas une conséquence directe du stress des fêtes de fin d’année, mais elle est si vécue un terrain favorable à une exacerbation du sentiment d’angoisse et de stress de cette période.
Il existe de nombreuse façon de contrer, prévenir et guérir de cette forme de dépression, comme la luminothérapie. C’est en étudiant les effets de la lumière sur nos organismes que les scientifiques ont pu comprendre son impact sur le fonctionnement de notre horloge biologique interne et de la régulation de nos humeurs. En effet, la lumière joue un rôle d’une grande importance dans la régulation de plusieurs fonctions de notre organisme comme les cycles d’éveil et de sommeil, mais aussi la sécrétion de diverses hormones selon le moment de la journée ou de la nuit. Une des hormones impactées est la sérotonine, aussi appelée hormone du bonheur. Elle régule l’humeur et contrôle la production de mélatonine dont la fonction principale est de donner des repères temporels à notre corps. La mélatonine est inhibée le jour et stimulée durant la nuit, c’est pourquoi elle est essentielle à régulation de notre sommeil. Le manque de lumière peut causer un dérèglement hormonal qui suffirait à lui seul à entraîner une fatigue chronique ainsi qu’une dépression saisonnière.
Comprendre les degrés de luminosité en fonction des saisons.
Le lux est l’unité de mesure de la luminosité. Voici quelques repères qui permettent de mieux comprendre les différences d’expositions de nos organismes à la lumière naturelle en fonction des saisons, ou de l’environnement :
- Journée ensoleillée d’été : de 50 000 à 130 000 lux
- Journée ensoleillée d’hiver : de 2 000 à 20 000 lux
- À l’intérieur d’une maison : de 100 à 500 lux
- Dans un bureau lumineux : de 400 à 1 000 lux
Durant l’hiver, essayez le plus possible de continuer à vous exposer à la lumière naturelle et de travailler près dans une pièce lumineuses ou près d’une fenêtre. Vous n’en serez que plus heureux 😊!
Si les symptômes de la dépression saisonnière s’installent et ne ressemble plus à de petits
moments de blues, n’hésitez pas à consulter un médecin. Il existe des traitements adaptés.
2. L’illusion du « Noël parfait ».
On peut tous s’accorder à dire que la période de Noël représente le paroxysme de la société de consommation, de l’abondance et de la caricature du diner de famille parfait.
Films, émissions, boutiques, réseaux sociaux, vitrines, grands magasins… partout où l’on va on est constamment exposé à cette image du Noël parfait où tout n’est que bonheur et amour. Et c’est justement bien ça problème… cette période est souvent trop fantasmée, on imagine quelque chose de féerique et grandiose quand la réalité est tout autre.
Les fêtes de fin d’année sont une injonction au bonheur, à l’amour, aux débordements d’activités sociales, de projets, de diners, de soirées, de rires et de bien vivre. C’est un comportement qui est subtilement imposé et attendu de tous, comme une surenchère à qui sera le plus entouré et le plus occupé. Pour certains, ces obligations sociales sont une réelle contrainte et une norme sociale difficile à supporter. D’autant plus que cette pression sociale s’accompagne souvent d’une frustration liée à la rapidité à laquelle passe le mois de décembre. L’objet du fantasme est rapidement vécu et perdu et s’installe alors un sentiment de retour à « une réalité décevante ».
Il est important de garder les pieds sur terre, de se projeter dans la vraie vie et de ne pas se fixer des objectifs intenables pour éviter le sentiment de déception et d’insatisfaction souvent ressentis post-fêtes. L’essentiel durant Noël, c’est de profiter d’un moment pour créer du lien, des souvenirs et de bons moments avec ceux que vous aimez – un point c’est tout !
Ne rien faire à Noël ou pour le réveillon renvoie
une fausse image de détresse sociale…
3. Solitude et isolement social.
La honte suprême de cette première moitié de siècle est la solitude. La pression sociale nous encourage à ne pas rester seuls, et quel affront que de l’être un soir de réveillon de Noël ou de Saint-Sylvestre !
À cette période, se balade dans l’air un sentiment d’obligation de faire quelque chose. Ne rien faire et rester chez soi renvoient une image réellement négative associée à une certaine forme de détresse sociale. C’est assez surprenant, parce que les autres soirs de l’année, cela n’a rien de problématique et est même perçu parfois comme bénéfique.
Cette peur du jugement de l’autre est bien évidemment exacerbée par notre propre jugement au travers des réseaux sociaux et de l’exposition au « bonheur des autres ». Cette course à finir la fin d’année en apogée est une réelle source d’angoisse, de perte de confiance et d’isolement.
Cette incapacité à affronter la solitude n’est pas nouvelle mais grandissante. Nous vivons une période très anxiogène, que l’idée de la traverser seul nous est impensable.

4. La nostalgie de l’enfance.
Lorsque l’on atteint l’âge adulte, pour la majorité d’entre nous, la féérie et la magie qui entourent la période des fêtes disparait, et il nous est presque impossible de la retrouver. Nos cerveaux d’adultes, trop lucides se rendent compte que finalement il n’y a rien de bien magique et que pour que ce moment soit remarquable pour nous et nos proches, il faut y mettre un peu d’effort.
Une fois adulte, on peut être pris d’une certaine forme de nostalgie qui induit un sentiment de tristesse quand l’innocence et la naïveté de notre enfance vient à manquer.
5. La natalophobie.
Terme scientifique récemment introduit pour définir la peur irrationnelle et disproportionnée des fêtes de Noël et tout ce qui de proche ou de loin concerne cette période : les cadeaux, les décorations, les repas et diners familiaux ou festifs, etc.).
Plus que d’une période de stress ou de coup de blues, la natalophobie est une réelle pathologie qui induit de lourds symptômes comme des crises d’angoisse, maux de ventre, nausées, palpitation, diarrhée, etc.
C’est un cas bien évidemment extrême et qui touche une minorité de personnes, mais ça reste également une raison qui explique l’angoisse de certains face à cette période.
Pour éviter ce stress, il nous semble bon de finir par vous rappeler que les fêtes de fin d’année, c’est chaque année et c’est toujours la même chose, donc finalement rien qui ne vous est pas familier. Essayez de dresser une liste de vos angoisses et des situations qui vous mettent en inconfort, puis essayez cette année de simplement les éviter.
Les fêtes sont également un moment pour vous faire plaisir, ne l’oubliez pas !
Produits associés
Produits associés
NEWSLETTER
Profitez de -15% sur tous nos produits
NEWSLETTER
Profitez de -15% sur tous nos produits